Immobilier : Tension locative et rebond timide de la construction
Immobilier : tensions locatives XXL, construction encore timide, taux stabilisés… faut-il investir maintenant ?Notre analyse complète sur le marché immobilier français
BOURSELIFESTYLE


Le marché immobilier français vit une période paradoxale en 2025. D’un côté, la tension locative atteint un niveau rarement vu. De l’autre, le secteur de la construction montre enfin quelques signes de redressement, après deux années de crise sévère. Entre pénurie de logements, taux d’intérêt plus stables et coût toujours élevé de la construction, la situation reste particulièrement complexe.
Tension locative à un niveau record
La crise du logement ne faiblit pas :
Dans les grandes villes, la demande locative explose.
Les propriétaires multiplient les exigences et les candidats doivent fournir des dossiers toujours plus solides.
Le taux de rotation des locataires est au plus bas.
Les chiffres sont alarmants :
Moins de 1,5 % de taux de vacance locative dans les grandes agglomérations.
Des loyers en hausse de +6 % à +8 % sur un an dans les métropoles régionales comme Nantes, Lyon ou Toulouse.
Une offre de biens à la location en baisse de près de 25 % par rapport à 2019.
Construction : un rebond… trop faible
L’année 2025 marque un timide retour à la construction neuve :
Après avoir chuté à 270 000 logements en 2024, les mises en chantier devraient remonter à 300 000 cette année.
Cela reste bien inférieur aux 370 000 nécessaires selon les professionnels pour répondre à la demande.
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Plusieurs facteurs expliquent cette reprise timide :
Stabilisation des taux autour de 3,15 % pour le crédit immobilier.
Légère détente sur le coût des matériaux.
Plans de relance publics (Action Logement, CDC Habitat) soutenant la promotion immobilière.
Mais les promoteurs restent prudents. La demande solvable est limitée, car les prix restent très élevés par rapport au revenu médian.
Le marché ancien résiste… grâce aux cash buyers
Dans l’ancien, la correction est modeste :
Les prix ont reculé de 3 % à 5 % en un an dans la plupart des villes.
Les transactions restent soutenues par les acheteurs sans crédit (héritiers, investisseurs cash).
Dans les zones tendues, la baisse des prix est quasiment imperceptible.
Cela entretient un blocage : les vendeurs attendent de meilleures conditions, tandis que les acheteurs espèrent des baisses plus franches.
Les investisseurs locatifs pénalisés
La rentabilité locative reste sous pression :
Les prix d’achat élevés, combinés à la hausse des charges et à la fiscalité, réduisent l’intérêt pour l’investissement locatif classique.
Les dispositifs de défiscalisation (Pinel, Denormandie) perdent progressivement en attractivité à mesure que leurs avantages fiscaux diminuent.
Seuls les investisseurs patrimoniaux à long terme ou ceux capables d’acheter comptant semblent encore présents sur ce marché.
Conclusion : un marché en équilibre précaire
L’immobilier français est aujourd’hui prisonnier de deux forces contraires :
Une tension locative qui ne cesse de s’aggraver.
Une offre neuve qui peine à repartir malgré la stabilisation des taux.
Pour les investisseurs, la prudence reste de mise. Il faut cibler des biens de qualité, idéalement situés, et se préparer à conserver son investissement sur le long terme.