Intelligence artificielle : les gagnants et les perdants de la vague technologique

Intelligence artificielle : la sélection naturelle commence. Nvidia, Microsoft, ASML : les gagnants. Petites valeurs et ETF IA : attention à la surchauffe. L’Europe prépare ses champions (Capgemini, Dassault Systèmes). La révolution continue, mais se professionnalise.

BOURSE

10/27/20256 min lire

L’intelligence artificielle (IA) a bouleversé les marchés financiers depuis deux ans.
En 2025, le secteur pèse désormais plus de 9 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, un chiffre vertigineux tiré par des géants comme Nvidia, Microsoft, Alphabet et ASML.
Mais derrière cette euphorie, un mouvement de tri s’opère : les gagnants consolident leur avance, tandis que les acteurs secondaires peinent à justifier leurs valorisations.
La révolution de l’IA est bien réelle, mais elle entre dans une nouvelle phase : celle de la sélection naturelle.

1. Les gagnants incontestables : la puissance, la donnée et le cloud

  1. Nvidia, toujours roi du silicium

    • Le fabricant américain de processeurs graphiques reste l’icône de la révolution IA.

    • Avec plus de 3 000 milliards de dollars de capitalisation, Nvidia contrôle plus de 80 % du marché des GPU utilisés pour l’entraînement des modèles d’IA générative.

    • Son chiffre d’affaires trimestriel a progressé de +118 % sur un an, tiré par la demande en data centers et serveurs spécialisés.

  2. Microsoft et l’écosystème Azure-OpenAI

    • Microsoft a investi plus de 13 milliards de dollars dans OpenAI, et intègre désormais l’IA dans l’ensemble de sa suite logicielle.

    • Sa division cloud Azure représente plus de 60 % de la croissance du groupe, portée par les usages d’IA dans les entreprises.

    • L’entreprise s’impose comme le principal intégrateur mondial d’intelligence artificielle commerciale.

  3. ASML et les champions européens des semi-conducteurs

    • Le néerlandais ASML reste indispensable avec ses machines de lithographie extrême (EUV).

    • Chaque usine de semi-conducteurs de nouvelle génération dépend de sa technologie, ce qui lui confère une position de quasi-monopole.

    • Son carnet de commandes dépasse 40 milliards d’euros, un record historique.

👉 Ces entreprises ne profitent pas d’un effet de mode, mais d’un avantage technologique et économique durable.

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2. Les suiveurs en difficulté : valorisations excessives et hype technologique

  1. Les “petits” de l’IA boursièrement surcotés

    • De nombreuses start-up et mid caps cotées (C3.ai, SoundHound, Palantir) affichent des hausses spectaculaires de 200 à 500 % sur un an… sans bénéfices réels.

    • Leurs multiples dépassent parfois 40 fois le chiffre d’affaires.

    • Les investisseurs commencent à faire la différence entre promesses technologiques et rentabilité réelle.

  2. Le piège des ETF IA saturés

    • Les grands ETF thématiques IA (Lyxor, iShares, Amundi) concentrent parfois plus de 25 % de leurs positions sur Nvidia et Microsoft, limitant la diversification.

    • En cas de correction sur ces titres, la chute pourrait être amplifiée.

  3. Les acteurs logiciels généralistes

    • Des sociétés comme Salesforce, SAP ou Adobe ont été partiellement délaissées : leurs produits intègrent l’IA, mais sans rupture technologique majeure.

    • Le marché sanctionne les “suiveurs” qui ne créent pas de nouveaux usages.

👉 Après l’euphorie, l’heure du réalisme boursier s’impose dans l’univers de l’intelligence artificielle.

3. En Europe, une nouvelle génération de champions émerge

  1. Dassault Systèmes, la valeur IA industrielle

    • L’entreprise française développe des outils de simulation et de jumeaux numériques intégrant l’IA.

    • Elle profite de la digitalisation rapide des usines et du besoin d’optimiser la production à faible empreinte carbone.

    • Croissance prévue : +10 % par an d’ici 2027, avec une marge opérationnelle supérieure à 30 %.

  2. Capgemini, le moteur européen des services IA

    • Grâce à son expertise en intégration et à ses contrats avec Google Cloud et Azure, Capgemini est devenu le partenaire incontournable des grandes entreprises européennes.

    • Son chiffre d’affaires dans la data et l’intelligence artificielle dépasse désormais 5 milliards d’euros, soit 15 % du total.

  3. STMicroelectronics et le hardware européen

    • Le franco-italien STMicro reste un pilier pour les capteurs et composants embarqués d’IA, notamment dans l’automobile.

    • Il bénéficie directement de la vague des véhicules intelligents et connectés.

👉 L’Europe ne rivalise pas encore avec la Silicon Valley, mais elle pose les bases d’un écosystème IA industriel solide.

4. La dynamique boursière : entre croissance et prudence

  1. Des valorisations record aux États-Unis

    • Le Nasdaq 100 a progressé de +38 % depuis janvier, porté par les “7 Magnifiques” (Nvidia, Microsoft, Alphabet, Apple, Meta, Amazon, Tesla).

    • Mais les ratios de valorisation atteignent des sommets : PER moyen de 35, contre 18 pour la moyenne historique.

  2. Des corrections possibles à court terme

    • Le moindre ralentissement des bénéfices ou des investissements cloud pourrait déclencher des prises de bénéfices massives.

    • L’IA reste un marché structurellement porteur, mais volatil à court terme.

  3. Les investisseurs avisés privilégient la diversification

    • Mixer les leaders technologiques (Microsoft, ASML, Nvidia) avec des acteurs européens plus raisonnablement valorisés (Capgemini, Dassault Systèmes).

    • Les ETF trop concentrés sont à manier avec prudence.

👉 Le moteur de performance, c’est la technologie. Mais le carburant reste la rentabilité.

5. Perspectives 2026–2030 : la phase d’industrialisation de l’IA

  • Le cycle d’investissement dans les infrastructures IA (data centers, GPU, capteurs) pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici 2030.

  • Les entreprises intégreront massivement l’IA dans leurs processus métiers : maintenance prédictive, cybersécurité, RH, finance.

  • Les États investiront dans la souveraineté numérique, ce qui bénéficiera aux acteurs européens.

  • L’IA deviendra un levier de productivité structurel comparable à l’arrivée d’Internet au début des années 2000.

👉 La vague technologique n’est pas finie. Elle entre simplement dans sa phase de maturité économique.

Conclusion

L’intelligence artificielle a cessé d’être un pari spéculatif : elle est désormais un vecteur central de la croissance mondiale.
Mais les investisseurs doivent faire preuve de discernement.
Les géants américains continueront à dominer, tandis que l’Europe construira ses champions industriels de demain.
La sélection s’annonce impitoyable, mais la récompense sera à la hauteur : l’IA redessine la carte de la valeur boursière mondiale.

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