Les banques françaises face au ralentissement économique

Les banques françaises entrent dans une nouvelle phase. Taux en baisse, crédits ralentis, coût du risque en hausse… Faut-il rester exposé au secteur bancaire ?

BOURSE

7/25/20253 min lire

Après une période faste liée à la remontée des taux d’intérêt, les banques françaises entrent en zone de turbulences. Le crédit ralentit, les défaillances d’entreprises augmentent, et les marges d’intérêt semblent avoir atteint un pic. BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole… toutes affichent encore des résultats solides, mais les marchés s’interrogent : faut-il s’attendre à un retournement durable ?

La parenthèse dorée des taux élevés touche à sa fin

Entre 2022 et 2024, les hausses successives des taux par la BCE ont dopé les résultats :

  • Forte augmentation de la marge nette d’intérêt

  • Hausse des produits d’exploitation liés aux prêts immobiliers et aux crédits d’équipement

  • Revalorisation des marges sur les encours à taux variable

Mais depuis le printemps 2025, la tendance s’inverse :

  • La BCE entame une baisse graduelle des taux, réduisant la rentabilité

  • Le stock de crédits à taux fixe pèse sur la marge

  • La concurrence pour capter l’épargne s’intensifie (taux servis plus élevés)

Les moteurs de croissance sous pression

  • Crédit immobilier en chute libre depuis 2023, et la reprise reste timide malgré la baisse des taux.

  • Crédit aux entreprises en stagnation, faute de visibilité économique

  • Marchés financiers prudents, réduisant les commissions en banque de détail et banque privée

Les établissements cherchent à compenser via la diversification : assurance, gestion d’actifs, BFI… mais ces segments sont plus volatils.

Coach investissement gratuit :

  • Disponible 7/7 et 24/25

  • Posez lui toutes vos questions

  • Dispo ici GO

📘 GUIDE COMPLET : BIEN PRÉPARER SA RETRAITE : ICI GO

Des niveaux de capital solides, mais attention au coût du risque

  • Le ratio CET1 moyen dépasse 13 %, ce qui place les banques françaises parmi les mieux capitalisées d’Europe.

  • Le coût du risque reste faible, mais commence à remonter avec les premières tensions sur les PME.

Les banques ont renforcé leurs provisions, mais un choc économique (hausse du chômage, ralentissement global) pourrait dégrader rapidement les bilans.

En Bourse : des valeurs toujours décotées

  • BNP Paribas se traite à moins de 7 fois ses bénéfices.

  • Crédit Agricole affiche un rendement supérieur à 7 %.

  • Société Générale peine à séduire malgré ses efforts de restructuration.

Les investisseurs restent frileux à l’égard du secteur, jugé trop dépendant du cycle économique et de la politique monétaire.

Conclusion

Les banques françaises abordent une phase plus complexe. Le cycle des taux devient moins favorable, les crédits ralentissent, et le coût du risque remonte. Si la solidité financière reste un atout, les perspectives de croissance sont incertaines. Pour les investisseurs à la recherche de rendement, certaines valeurs restent intéressantes. Mais il faudra être sélectif et prêt à encaisser de la volatilité.

white concrete arch with us flag

2 coachs disponibles 24/24 7/7

100% gratuit

Coach pour épargner, préparer des projets, sa retraite...Posez lui toutes vos questions GO

Coach pour l'ensemble de vos questions en droit, aussi bien dans le domaine pro que perso. GO

Subscribe to our newsletter