Les Small Caps : la revanche discrète de 2025
Small Caps françaises : le grand retour ?Valorisations bradées, croissance retrouvée, niches porteuses… faut-il enfin revenir sur ces petites valeurs ?Notre analyse complète
BOURSE


Longtemps ignorées, malmenées par la hausse des taux et désertées par les investisseurs institutionnels, les small caps françaises reviennent sur le devant de la scène en 2025. Après plusieurs années de sous-performance, ces petites valeurs reprennent des couleurs. Mais leur renaissance reste discrète, presque silencieuse, dans un marché encore frileux. Faut-il enfin se repositionner sur ce segment ?
Une sous-performance historique
Entre 2021 et 2023, les small caps françaises ont subi un véritable effondrement relatif :
L’indice CAC Small a perdu près de 30 %, tandis que le CAC 40 progressait.
La hausse des taux a renchéri le coût du capital, pénalisant les sociétés endettées.
Les investisseurs ont fui la moindre illiquidité dans un contexte de marché anxiogène.
La défiance s’est accentuée en 2022 avec la guerre en Ukraine et la crainte d’une récession européenne.
Un retour progressif depuis fin 2024
Depuis fin 2024, un frémissement est perceptible :
L’indice CAC Small progresse de près de 12 % depuis janvier.
Les publications trimestrielles sont globalement solides, avec une marge moyenne supérieure à 8 %.
Les flux reviennent lentement, attirés par des valorisations historiquement basses.
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Les small caps bénéficient d’un effet mécanique :
Leur PER moyen tourne autour de 9 à 11, contre 16 à 20 pour le CAC 40.
Leurs valorisations atteignent parfois la valeur de leurs fonds propres, ce qui est rare.
Des secteurs porteurs chez les small caps
Certaines niches offrent un potentiel considérable :
Numérique et software : sociétés comme Aubay, Esker ou Prodware affichent des taux de croissance encore supérieurs à 15 %.
Industrie de spécialité : Gérard Perrier Industrie ou Groupe Gorgé bénéficient de l’essor des automatismes et de la robotique.
Santé et vétérinaire : Vetoquinol continue d’afficher une dynamique très saine sur un marché mondial en croissance.
Sélectivité, plus que jamais
Toutes les small caps ne sont pas bonnes à acheter :
Certaines sociétés sont encore trop endettées.
D’autres restent très sensibles aux cycles économiques.
Il faut privilégier celles qui dégagent déjà du free cash-flow et qui bénéficient de positions de niche.
Les fonds spécialisés comme IDAM Small France ou Indépendance AM permettent une diversification prudente, tout en surfant sur la vague de reprise.
Graphiquement, une dynamique à confirmer
L’indice CAC Small évolue autour de 13500 points, avec une résistance toute proche. Une cassure au-dessus de ce niveau serait un signal fort de retour des acheteurs institutionnels. À l’inverse, un retour sous 13000 marquerait un repli brutal.
Conclusion : une classe d’actifs à ne plus ignorer
Après des années dans l’ombre, les small caps françaises redeviennent attractives. Elles combinent valorisation modeste, potentiel de rebond et agilité stratégique. Pour l’investisseur prêt à supporter plus de volatilité, le moment semble venu d’y réinjecter progressivement des fonds.