Loi Industrie Verte : quelles conséquences pour votre épargne ?
Loi Industrie Verte : votre épargne entre en transition. Fonds ISR obligatoires dans l’assurance-vie. PER ouvert au non-coté vert. Labels plus clairs, moins de greenwashing. L’épargne durable devient la norme, pas l’exception.
GESTION DE PATRIMOINE


Adoptée à l’automne 2025, la loi Industrie Verte marque une nouvelle étape dans la transformation économique et environnementale de la France.
Son objectif est clair : accélérer la transition vers une économie bas carbone, tout en mobilisant l’épargne des Français pour financer les entreprises les plus vertueuses.
Mais derrière les slogans politiques, une question s’impose : comment cette loi impacte-t-elle concrètement votre épargne, vos placements et votre fiscalité ?
1. Une loi ambitieuse au service de la transition écologique
Le verdissement de la production française
La loi vise à soutenir les industries engagées dans la décarbonation, notamment via des subventions ciblées et des crédits d’impôt pour la relocalisation verte.
Les secteurs prioritaires : hydrogène, batteries, recyclage, semi-conducteurs, et construction durable.
Un financement national et populaire
L’État souhaite orienter l’épargne des ménages vers des investissements durables.
Plusieurs dispositifs existants (assurance-vie, PER, livret de développement durable) sont désormais adaptés pour inclure davantage de fonds labellisés “verts”.
👉 L’idée : que l’argent dormant des Français serve à financer l’économie de demain.
2. Assurance-vie : vers une épargne plus responsable
Les unités de compte vertes en première ligne
Les assureurs sont désormais incités à proposer systématiquement au moins un fonds labellisé ISR (Investissement Socialement Responsable) dans chaque contrat.
Certains acteurs vont plus loin, en ajoutant des fonds “climat” ou “transition énergétique”.
Des avantages fiscaux inchangés, mais une transparence accrue
Les conditions fiscales de l’assurance-vie ne changent pas.
En revanche, la loi impose une traçabilité environnementale : chaque fonds devra publier un indicateur d’empreinte carbone.
Une nouvelle dynamique pour les fonds thématiques
Les fonds “bas carbone”, “énergies propres” ou “infrastructures vertes” bénéficient d’un regain d’intérêt.
Selon France Assureurs, la collecte sur ces produits a augmenté de +28 % depuis janvier 2025.
👉 L’assurance-vie devient un levier clé de la transition verte, sans perte de performance à long terme.
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3. PER et épargne retraite : le non-coté durable entre en scène
Le PER intègre des fonds non cotés “verts”
Depuis la loi Industrie Verte, une part du Plan Épargne Retraite (PER) peut être allouée à des fonds de private equity environnemental.
Ces véhicules investissent dans des PME françaises engagées dans la transition énergétique.
Des rendements potentiellement supérieurs
Le non-coté vert affiche des performances annualisées proches de 8 à 10 %, selon les premiers fonds lancés.
Mais la liquidité reste limitée : il s’agit d’un placement de long terme.
Un placement risqué, mais utile
En échange de ce risque, les épargnants participent directement au financement de l’économie réelle et durable.
L’État espère mobiliser jusqu’à 20 milliards d’euros d’ici 2030 via cette nouvelle classe d’actifs.
👉 Le PER devient un outil de retraite plus engagé et potentiellement plus rémunérateur.
4. Les fonds labellisés : un marché en pleine structuration
Les labels renforcés et simplifiés
L’ancien label ISR est remplacé par un système plus lisible : label France Transition.
Il repose sur des critères précis : empreinte carbone, gouvernance, mix énergétique et respect de la biodiversité.
Moins de greenwashing, plus de clarté
Les fonds qui ne respectent pas les engagements de réduction d’émissions perdront leur label.
Cette exigence vise à restaurer la confiance des épargnants dans la finance durable.
Des fonds d’infrastructure en pleine ascension
L’électricité verte, le stockage énergétique et les transports décarbonés deviennent les secteurs phares.
Des gestionnaires comme Amundi, Mirova ou Ofi Invest multiplient les offres compatibles avec la loi.
5. Comment adapter son portefeuille
Profil prudent : diversifier avec 10 à 20 % de fonds labellisés “France Transition” dans son assurance-vie.
Profil équilibré : combiner fonds verts cotés et non cotés (PER + actions européennes durables).
Profil offensif : miser sur les ETF thématiques “énergies propres” ou sur les fonds infrastructure verte.
👉 La clé reste la diversification, pour ne pas concentrer son risque sur un seul secteur ou label.
Conclusion
La Loi Industrie Verte ne se limite pas à une mesure environnementale : c’est un changement de paradigme financier.
Elle transforme la manière dont l’épargne des Français est orientée, en liant rendement, impact et durabilité.
L’investisseur d’aujourd’hui ne choisit plus seulement entre performance et sécurité : il choisit désormais le sens qu’il donne à son argent.
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