Télécoms européens : des valorisations au plus bas, mais des dividendes attractifs
Télécoms : valorisations au plus bas, dividendes au plus haut. Orange, Vodafone, Telefónica… Ces oubliés de la Bourse offrent 6 à 7 % de rendement. Faut-il revenir sur le secteur ?
BOURSE


En Bourse, les géants des télécoms ne font plus rêver. Marges sous pression, lourds investissements dans la 5G et la fibre, concurrence exacerbée… En 2025, le secteur affiche des valorisations historiquement faibles, souvent inférieures à 8 fois les bénéfices. Pourtant, pour les investisseurs en quête de rendement, ces actions conservent un sérieux atout : des dividendes généreux et réguliers, parfois supérieurs à 7 %. Faut-il revenir sur le secteur télécoms européen ?
Un secteur délaissé en Bourse
Depuis plusieurs années, les télécoms sont boudés :
Croissance anémique du chiffre d’affaires
Pression concurrentielle intense (notamment avec Free, Iliad ou encore des MVNO)
Obligations d’investissement massives (5G, fibre, cybersécurité)
Environnement réglementaire parfois hostile (encadrement des prix, fragmentation des marchés)
Résultat : les grands opérateurs (Orange, Deutsche Telekom, Telefónica, Vodafone) ont perdu de leur superbe en Bourse. Certains titres ont été divisés par deux depuis 2015.
Des valorisations au plancher
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Malgré cela, les fondamentaux restent solides :
Chiffre d’affaires récurrent et résilient
Activité peu cyclique
Clients fidèles, abonnements stables
Les valorisations sont très faibles :
Entre 6 et 8 fois les bénéfices attendus
Rendements moyens de 5 à 7 %
Cours proches de leurs plus bas historiques
C’est un paradoxe : un secteur peu risqué, mais délaissé.
Le retour des méga-fusions ?
Pour relancer la dynamique, certains groupes misent sur des fusions transfrontalières :
Discussions entre Vodafone et Iliad pour créer un géant européen
Pressions sur Bruxelles pour assouplir les règles antitrust
Objectif : créer des "super-opérateurs" capables de rivaliser avec les GAFA sur les infrastructures et la donnée
Ce mouvement de consolidation pourrait redonner un peu d’allant aux valorisations.
Des dividendes massifs mais fragiles
Les opérateurs savent que leur attractivité repose sur le dividende :
Orange : près de 6,5 % de rendement
Telefónica : plus de 7 %
Deutsche Telekom : dividende en hausse constante
Mais attention : ces dividendes sont parfois financés à crédit, dans un contexte de taux encore élevés. La soutenabilité à long terme dépendra de la croissance future.
Conclusion
Le secteur télécoms n’est plus à la mode, mais il offre un profil défensif intéressant pour les investisseurs à la recherche de rendement. À condition d’accepter une croissance faible et un risque de stagnation des cours, ces valeurs peuvent jouer un rôle stabilisateur dans un portefeuille. Pour ceux qui cherchent une plus-value rapide, mieux vaut rester à distance. Pour les autres, c’est peut-être le bon moment de rebrancher la ligne.