Obligations ou actions : comment arbitrer son portefeuille fin 2025 ?
Diversifier les classes d'actifs de son portefeuille est un moyen de sécuriser son portefeuille mais aussi de diversifier les sources de revenus. Avec la baisse des taux à venir c'est une bonne idée pour les initié
BOURSE


À l’approche du dernier trimestre 2025, les investisseurs doivent faire face à une question stratégique essentielle : faut-il privilégier les obligations ou les actions ? Dans un environnement marqué par le ralentissement de l’inflation, le changement de cap des banques centrales et des perspectives économiques contrastées, l’allocation d’actifs devient un levier de performance – ou de protection – crucial.
Un virage monétaire déjà amorcé
Depuis la mi-2024, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé ses taux directeurs de 200 points de base, tandis que la Réserve fédérale américaine a réduit les siens de 100 points. Malgré cette détente, les taux américains restent plus élevés, attirant toujours les capitaux internationaux.
Cette évolution influence directement le comportement des investisseurs :
Revalorisation des obligations anciennes (baisse des taux = hausse des prix)
Baisse relative de l’attrait du cash
Nouvelles opportunités d’arbitrage entre actifs risqués (actions) et revenus fixes (obligations)
Pourquoi envisager les obligations aujourd’hui ?
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Des rendements redevenus attractifs
Les rendements des obligations investment grade se situent entre 3 % et 5 %, parfois plus pour les obligations corporate ou souveraines à haut rendement. Ce niveau de rémunération était inimaginable il y a encore trois ans.
Une meilleure visibilité
Le pic de taux semble désormais passé, avec des anticipations de nouvelles baisses en 2026. Cela permet aux investisseurs de revenir sur des durations plus longues, avec un potentiel d’appréciation à moyen terme.
Une protection en cas de choc
Si l’économie ralentit plus fortement qu’anticipé, les obligations jouent leur rôle traditionnel de valeur refuge. Elles apportent une stabilité précieuse dans un portefeuille exposé aux actions.
Pourquoi les actions conservent leur attrait
Surperformance structurelle à long terme
Sur des horizons de 15 à 20 ans, les actions surperforment historiquement toutes les autres classes d’actifs. Elles restent un outil incontournable pour lutter contre l’érosion monétaire et dégager de la performance réelle.
Résilience des bénéfices
Les entreprises cotées ont prouvé leur capacité d’adaptation. Dans un contexte de marges stabilisées, de rachats d’actions et d’investissements dans l’innovation, les bénéfices restent solides.
Des valorisations encore raisonnables
L’Europe, certaines mid-caps, ou encore les marchés émergents affichent des valorisations en deçà de leurs moyennes historiques, ce qui laisse entrevoir un potentiel de hausse significatif.
Adapter l’arbitrage à son profil d’investisseur
Investisseur prudent
Allocation cible : 60 % obligations / 30 % actions / 10 % liquidités
Objectif : préserver le capital, générer un revenu stable, limiter la volatilité
Investisseur équilibré
Allocation cible : 50 % actions / 40 % obligations / 10 % divers (immobilier, or, crypto)
Objectif : diversification, rendement régulier, résilience aux chocs
Investisseur dynamique
Allocation cible : 70 % actions / 20 % obligations / 10 % actifs satellites
Objectif : maximiser la performance à long terme en assumant la volatilité
L’approche optimale : la complémentarité
Il ne s’agit pas de choisir entre obligations et actions, mais de comprendre leur rôle complémentaire. Les actions assurent la croissance. Les obligations assurent la stabilité. Ensemble, elles permettent une gestion équilibrée et réactive.
Les marchés de fin 2025 offrent une occasion unique de rééquilibrer intelligemment son portefeuille, notamment en réintroduisant des durations obligataires plus longues, ou en captant les opportunités de valorisation sur certains segments actions.
Conclusion
Obligations et actions ont toutes deux des arguments solides pour figurer dans une allocation réfléchie. Dans un monde en transition, l’agilité et la diversification restent les meilleures armes. La clé réside dans la cohérence entre vos objectifs, votre horizon d’investissement et votre tolérance au risque.
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